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vendredi 30 août 2013

De retour

   Après un mois de silence, des vacances bien méritées, pas mal de questionnements (sur le fait, entre autre, d'un retour en France...ou non) nous revoilà ! Nous avions tout mis de côté pendant trois semaines et c'est avec pas mal d'entrain que les deux souriceaux se sont remis au travail... Pour changer (celles et ceux qui me suivent comprendrons l'ironie) ce sont la Tour Rose et l'Escalier Marron qui ont eus les honneurs : 

 Petit Souriceau

Grand Souriceau 
(qui nourrit une grande passion pour la mythologie grecque 
et qui a voulu fabriquer le Labyrinthe où est enfermé le Minotaure)

   Puis Petit Souriceau a repris les blocs de cylindre qu'il avait complètement délaissés. Je ne sais pas si c'est par oubli ou par nouveauté, mais il les a placé d'une nouvelle manière : 

Autour du tapis...

   Après les blocs de cylindres, Petit Souriceau a pris un plateau qu'il affectionne particulièrement : les billes à mettre en paire.

    
   Lors de la première présentation du plateau, j'avais réalisé le placement des billes du haut. Petit Souriceau n'avait plus qu'à placer sur la ligne du bas les billes correspondantes, à l'aide d'une pince à glaçons. Bien vite, il s'occupa lui-même de placer les premières billes. Voilà un bon moment que ce plateau est proposé car il y revient très souvent !
   Il est ensuite passé aux cadres d'habillage, avec une nette préférence pour les clips :
 
   Sur la photo, on peut voir un autre cadre, c'est celui que Grand Souriceau a choisi. Il s'est mis en tête de faire les nœuds et à donc choisi le cadre des lacets et crochets pour s'y entraîner. Mais ce qui l'a beaucoup occupé, c'est l'alphabet mobile. Après une petite période passée sur les dictées muettes, il est revenu avec force sur l'écriture spontanée. Je vous laisse lire...


   Vous l'aurez compris, ce qu'il préfère écrire, c'est surtout les noms de héros de livres ou de dessins animés, notamment sur la première photo. Sur la deuxième, ça ne vole pas bien haut, faute à Petit Souriceau (en pleine période pipi-caca-boudin) qui lui soufflait des idées...Il a donc accolé des prénoms d'enfants de la Kindergarten à des mots qui c'est vrai, les faisaient bien rire ! Il était très fier de son "rototo" (en haut à gauche) qu'il m'a relu mille fois et qu'il s'est empressé de montrer à son papa quand celui-ci est rentré du travail :-)  Quant à moi, il m'a bluffée avec le mot "stilo" qui n'est pas des plus évidents à écrire...
   Enfin -mais là je n'ai évidemment pas de photo- notre Grand Souriceau commence à entrer dans la lecture car il relisait plusieurs fois chacun des mots qu'il écrivait, et surtout a lu les deux mots (rigolo et papa) que j'avais écrit sur une feuille ; feuille que j'avais négligemment laissé traîner  sur la table...espérant qu'il tombe dessus bien sûr et voyant s'il essaierait de déchiffrer...

   Une bien belle remise en route donc ! J'espère que nous resterons sur cette lancée...

jeudi 1 août 2013

Mathématiques - 3 ans 1/2 et 5 ans

   Je le répète, avec ces fortes chaleurs, ne nous faisons pas grand-chose...en tout cas pas autant que d'habitude. Ce message ne présente donc pas les activités de mathématiques du moment, mais celles que les enfants ont faites ces derniers mois (avant juillet on va dire).

Petit Souriceau, 3 ans 1/2

    Petit Souriceau, qui ne se focalise pas sur la comptine numérique (comme a pu le faire Grand Souriceau) ne sait pas compter "bien loin" mais peaufine chaque jour un peu plus ses connaissances des chiffres. Pour l'instant, nous travaillons exclusivement sur les chiffres de 1 à 5 (avec une douce introduction du zéro) : chiffres rugueux, fuseaux, barres rouges et bleues, associations des deux, petits jeux d'apprentissages...

Association jusqu'à 3

chiffres rugueux / bon nombre d'épingles à linges / barres rouges et bleues

Avec des petites voitures

 Voyant son frère travailler avec des petites voitures
Petit Souriceau est allé en chercher lui aussi 
et les a mises sur les chiffres rugueux.

 Il a ensuite associer les barres rouges et bleues
aux chiffres rugueux.

Puis il a enlevé les voitures et les a remis sur les chiffres rugueux, 
en les faisant cette fois rouler sur les barres rouges et bleues.

Un plateau préparé

Voilà le plateau préparé 
avant qu'il ne rentre de la Kindergarten : 
encore et toujours des associations.

 Plus vraiment de place sur la table...

 De lui même, il est allé chercher 
les barres rouges et bleues pour les associer.

   Parfois, pour rendre le travail plus jovial et moins formel, j'introduis quelques petites phrases qui vont les amuser et les motiver, parfois même leur donner de bonnes idées. Par exemple ici, voyant toutes les associations réalisées, j'ai montré le 1 en disant : "Là c'est la fête des 1". Puis le 2 en disant : "Là on dirait bien que c'est la fête des 2". Et Petit Souriceau de me montrer le 3, le 4 et le 5 en me disant "Ici la fête du 3, là du 4...". Et qui dit fête dit invités ! Petit Souriceau est allé chercher la caisse de Lego-Duplo et en a sorti un personnage qu'il a posé sur le 1, puis un autre qu'il a posé sur le 2 et encore un autre qu'il a aussi posé sur le 2. Pour qu'il puisse s'auto-contrôler, j'ai discrètement enlevé les personnages en trop afin qu'il y en ait juste le bon nombre.

 
Il plaçait les personnages en haut des chiffres rugueux, 
mais voyant que cela prenait trop de place...

 ...il a fini par les placer sur les barres rouges et bleues.

Les jetons

Un petit bol de jetons (ici des boutons), les chiffres rugueux :
le tour est joué !

Grand Souriceau

Le tableau de 100

   Mon Grand Souriceau voudrait plus que tout savoir compter jusqu'à 100. Nous y travaillons donc, même si les apprentissages se font assez rares par ces fortes chaleurs. Maintenant qu'il maîtrise plutôt bien les traits à la règle, il ne se prive pas pour en faire. Et qu'elle ne fut pas surprise de le trouver en train de se créer son propre tableau de 100 (qu'il avait déjà vu en photo). Bien sûr il n'y a pas assez de cases, mais l'idée était là. Je l'ai laissé faire, sans intervenir. Il a commencé à le remplir, les nombres les uns à la suite des autres (sans soucis d'une ligne par dizaine - de toutes manières il n'y aurait pas eu assez de cases) et s'est arrêté peu après la vingtaine...Malgré cette forte envie de réaliser un vrai tableau de 100, je ne lui propose pas encore car ses connaissances ne sont pas si étendues.


Le jeu de la banque

    Mon Grand Souriceau place son plateau du système décimal devant lui ; quant à moi, je prends un plateau vide en guise de "porte-monnaie". Je lui demande : "Bonjour Monsieur le banquier, je voudrais une dizaine s'il-vous-plaît." Il me donne une dizaine. Puis je continue : "Encore bonjour Monsieur le banquier, je voudrais deux centaines." Il me donne deux centaines. Je complique ensuite un peu les choses en demandant par exemple une centaine et deux unités. L'intérêt de ce jeu est de familiariser un peu plus l'enfant avec le système décimal et la logique des nombres. 
   Nous avons ensuite inversé les rôles et c'était à lui de me demander des unités, des dizaines, des centaines...Il a beaucoup aimé et c'est bien normal, ce côté "marchande" ayant souvent beaucoup de succès auprès des enfants !
   Le seul petit point négatif est ici notre manque de matériel...un seul millier, ce n'est pas assez. Malheureusement, nos finances ne nous permettent pas pour l'instant d'acheter plus de perles (ou de système en bois). Je vais me pencher sur leur réalisation en papier cartonné ; je sais que l'on trouve des gabarits sur certains sites.


Pair / impair

   Voici une petite activité déjà vue mais sur laquelle Grand Souriceau aime bien revenir de temps en temps. Pour la réaliser, il a besoin de chiffres (rugueux ou autres) et de jetons (55 pour les chiffres de 1 à 10). Ici Grand Souriceau a choisi les chiffres rugueux et les jetons sont des boutons.

 Il place ces chiffres, puis en dessous les jetons.
Notez bien que le jeton qui se retrouve seul -pour les chiffres impairs-
se place au milieu.

 Ensuite, il fait glisser son doigt entre les deux colonnes formées par les jetons.
Quand le doigt peut glisser sans s'arrêter (accentuez d'ailleurs le geste en faisant glisser le doigt loin des jetons lors de votre présentation) alors le chiffre est pair.
Quand le doigt rencontre un jeton, le chiffre est impair.

   Un bon exercice supplémentaire est de donner une poignée de jetons à l'enfant (peu importe le nombre) et de lui dire : "Je ne sais pas combien je t'ai donné de jetons et ça ne m’intéresse pas trop. Ce que j'aimerais surtout savoir, c'est si je t'en ai donné un nombre pair ou impair." Si l'enfant a bien compris l’exercice précédent, il devrait naturellement placer les jetons en deux colonnes et définir ainsi si le nombre de jetons est pair ou impair (selon si un jeton se retrouve seul en bas et au milieu des deux colonnes ou non).

Je ne sais pas...

   
   Un jour, Grand Souriceau a tenu à réaliser son propre exercice. J'étais un peu sceptique mais devant son insistance, je l'ai laissé faire. S'en est suivi un grand déballage de matériel, de fiches, de crayons et Grand Souriceau s'est lancé corps et âme (mais surtout cerveau !) dans son exercice. Il y avait une certaine logique (à voir par exemple les chiffres de 5 à 9 disposés sur la feuille) mais je n'ai jamais trop compris où il voulait en venir. Après une petite demi-heure, il a tout rangé et m'a dit : "Ahhh, j'ai bien travaillé !" :-)

Et pour finir, une scène qui m'a faite sourire...

Grande séance de travail...