mardi 28 mai 2013

En vrac

   Je suis en plein nettoyage de printemps et désencombrement de l'appartement, et cela me prend beaucoup -voir énormément- de temps. Logiquement donc, j'ai un peu moins de temps à consacrer à ce blog. Cela ne veut pas dire que je n'y poste plus rien, mais plutôt que je m'attarde moins sur tel ou tel sujet. Voilà pourquoi le billet d'aujourd'hui sera une sorte de condensé (aperçu) de ce que nous faisons à la maison ces jours-ci.

Les indémodables  

   J'ai nommé la Tour Rose et l’Escalier Marron ! Comme ce matériel se trouve dans un endroit de passage, les enfants passent beaucoup de temps à le "toucher" (sans forcément s'en servir). Ces derniers jours, Grand Souriceau cherche de nouvelles façons de disposer les cubes de la tour (quand elle est rangée). Voici la dernière : 


   Je n'aurai pas fait les cartes d'association en vain puisqu'elles servent énormément. A l'origine pour Grand Souriceau (5 ans dans quelques jours) je me rends compte que Petit Souriceau (3 ans 1/2) les utilise lui aussi beaucoup, voire plus : 


   Et bien sûr, toujours de la manipulation libre...de plus en en plus souvent à quatre mains, avec un tapis SUR un tapis   :-)


 
Les couleurs 

   Petit Souriceau se passionne pour la troisième boîte des couleurs (faite-maison). Il avait commencé il y a quelque temps par en faire une ou deux puis avait délaissé ce matériel. Aujourd'hui il y revient en force, enchaînant les neuf couleurs d'un coup.


 
Les familles d'animaux

   C'est en famille que nous avons utilisé les cartes de nomenclatures sur les familles d'animaux. Grand Souriceau a pris les papas, Petit Souriceau les enfants et moi les mamans. Chacun son tour, un de nous posait une carte et les deux autres devaient y associer les autres membres de la famille. 


   Je nommais ensuite les animaux (sans aucun ordre précis) et eux devaient me les désigner, à tour de rôle.

  
   Enfin, Petit Souriceau est allé chercher leur caisse d'animaux et a commencé à les installer. Il nous en manque beaucoup, mais ça ne l'a pas empêché de s'amuser.



Vrai vrac

Cartes de nomenclatures des herbes aromatiques 
pour Petit Souriceau.

 Assocation barres rouges et barres rouges et bleues 
pour Grand Souriceau

 Tangrams (avec supports) et laçages pour Petit Souriceau

Expériences scientifiques pour Grand Souriceau
(huile, sel, vinaigre, bicarbonate...)

Apprendre à se servir d'une règle

    Voilà un petit aperçu assez représentatif de nos derniers jours...je vous épargne les photos du grand ménage de printemps, pourtant très représentatives de notre quotidien elles aussi ! Si vous avez des questions sur une de nos activités, sur une des photos, n'hésitez pas à laisser un commentaire, je tâcherai de donner un peu plus de détails...

vendredi 17 mai 2013

Jouer avec les lettres rugueuses

   Deux éléments sont pour moi très important dans l'apprentissage : la compréhension et la solidité des acquis. Personnellement, j'ai beaucoup de mal à intégrer une chose nouvelle si je ne la comprends pas. Je ne cherche pas une explication à tout (certaines choses doivent rester "inexplicables") mais pour moi, comprendre est la meilleure façon d'apprendre. Grand Souriceau suit la même voie et posera des questions ou "travaillera" un sujet jusqu'à ce qu'il en comprenne la mécanique. Voilà pourquoi c'est un grand curieux qui posent parfois des questions déconcertantes -auxquelles d'ailleurs nous ne savons pas toujours répondre. 
   Le deuxième point important, selon moi, c'est la solidité des acquis, des bases. Rien ne sert d'aller le plus vite possible ! Notre leitmotiv ici, c'est encore et toujours : chaque chose en son temps. Tant qu'un apprentissage suscite l'intérêt, il n'y a pas de raison de passer à l'apprentissage suivant. Il faut laisser à l'enfant le temps de bien intégrer les nouveaux savoirs et prendre le temps de les travailler et de les travailler encore. On avance toujours mieux avec de bonnes bases bien solides qu'avec un fond de connaissances survolées et finalement vite oubliées.  Voilà pourquoi à la maison nous "travaillons" souvent avec les lettres rugueuses. Je mets le verbe travailler entre guillemets car il s'agit surtout de jeux : Grand Souriceau n'a jamais l'impression de travailler (ce qui sous-entend pour lui "faire des efforts"). Tout est dans le jeu -et c'est encore mieux si maman joue aussi !

   Voici quelques idées d'utilisations des lettres rugueuses pour consolider les bases de l'enfant et -accessoirement- contrôler ses acquis. Ces idées, pour la plupart, sont applicables aux chiffres rugueux, et nous les mettons souvent en pratique avec Petit Souriceau, en les modifiant un peu quand c'est nécessaire.

Chercher

   Grand Souriceau ferme les yeux, je pose des lettres rugueuses dans le salon puis je m'assois sur le canapé et il peut ouvrir les yeux. Je lui demande : "Apporte-moi le aaa", il cherche la bonne lettre rugueuse puis me l'apporte, et je lui demande une nouvelle lettre. 

Le "oooo"

    Les lettres n'ont pas besoin d'être cachées. Au contraire, si elles sont toutes bien en vue, l'enfant les voit, les compare, réfléchit et choisit. Pourquoi procéder ainsi ? D'abord pour que l'enfant soit actif : il bouge, regarde partout, il est fier quand il trouve une lettre et l'apporte, il s'amuse ! Puis nous avons inversé les rôles. Je fermais les yeux, Cacahuète disposait les lettres rugueuses dans le salon, j'ouvrais les yeux et je cherchais ce qu'il me demandait. Inverser les rôles permet de renforcer l'aspect "jeu" de l'exercice et de faire prononcer le "son des lettres" à l'enfant. Nous avons recommencé plusieurs fois, en inversant les rôles à chaque fois.

La petite voiture

Voici un petit jeu/exercice que nous venons de mettre en place et qui plait beaucoup à Grand Souriceau (et à Petit Souriceau version chiffres rugueux). 

Je dispose les lettres rugueuses les unes à côté des autres, en cercle 
(cela prendrait trop de place en ligne). 



Grand Souriceau place une petite voiture à côté de la première lettre.



 Je nomme une lettre. Il doit faire rouler la voiture jusqu'à cette lettre 
et s'arrêter dessus.



 Il nomme la lettre à son tour. 
Ensuite, soit il laisse la voiture sur la lettre et en prend une autre, 
soit il prend la même. Je nomme une nouvelle lettre et on recommence.


   Quand il veut jouer seul, il se sert de dés sur lesquels j'ai marqué les lettres (en respectant le code couleur). Il choisit un dé, le lance et fait rouler sa voiture jusqu'à la lettre indiquée. Il s'agira pour le coup de reconnaissance visuelle plutôt que sonore (même si je l'entends dire les lettres...).


Variantes : 
-au lieu de dire la lettre, je la lui montre en utilisant l'alphabet mobile.
-c'est lui qui me dit une lettre et moi qui fait rouler la voiture (en faisant parfois exprès de me tromper...les enfants adorent nous corriger !)
-à la place de la voiture, on peut prendre un personnage Lego ou Playmobil ou une figurine d'animal...en gros tout ce qu'on veut.

   Avec une -toute- petite voiture, il s'est aussi amusé à rouler sur la lettre, 
s'entraînant ainsi à en mémoriser l'écriture.


Les yeux bandés

   Avec cet exercice, l'enfant se focalisera exclusivement sur le toucher : les yeux bandés, il touche une lettre et doit deviner quelle est cette lettre. Cela parfait son geste et sa connaissance des graphies. Si l'enfant donne la bonne réponse, rien ne sert de le complimenter des heures !! S'il touche le "a" et qu'il dit "aaa" dire "oui, c'est bien le aaa" et passer à la suivante. S'il se trompe, ne pas s'éterniser non plus. En gardant l'exemple du "a", s'il vous dit "ccc", lui dire : "ce n'est pas cccc, tu veux essayer encore ou changer de lettre ?".
   Quand mon Grand Souriceau bute et ne veut pas changer de lettre je l'invite à enlever le bandeau pour la regarder -en silence- puis à remettre le bandeau. Comme ce sont des lettres qu'il connaît, le fait de la voir active sa mémoire visuelle, ainsi quand il recommence à la toucher -les yeux bandés donc- il sait de quelle lettre il s'agit et peut à présent associer la graphie au son. S'il bute sur une lettre et veut en changer, je lui en propose une autre qui ne ressemble pas à celle qui lui pose problème. Je mets la lettre qu'il n'a pas su nommer de côté et une fois l'exercice fini et le bandeau enlevé, je lui montre la lettre : il la touche, les yeux ouverts puis les yeux fermés et dit le son, pour bien faire l'association son/graphie.

Touche, tapote, caresse...

   Nous installons toutes les lettres par terre ou sur une table. Ensuite, je lui demande de toucher d'une façon bien précise une lettre. Par exemple "Caresse le aaaa", "Fais des guilis au ddd", "Tapote le jjjj", etc. Cette activité le fait beaucoup rire. Elle n'a rien d'exceptionnel mais la simplicité a parfois du bon !

Disparition

   Pour cette activité, nous posons des lettres sur un tapis. Grand Souriceau les observe bien, les nomme (de gauche à droite) puis ferme les yeux. J'en retourne une (ou je l'enlève) et Grand Souriceau ouvre les yeux : il doit alors me dire quelle lettre a disparu. 


   Nous commençons avec deux lettres, puis trois, puis quatre ; au-delà, Grand Souriceau n'y parvient pas pour l'instant. De toute façon, le but du jeu n'est pas d'en mettre le plus possible...

Dans ma calebasse

   Je parlais sur mon autre blog d'un livre qui plaisait beaucoup (qui plait toujours d'ailleurs) à mes deux Souriceaux : "Pourquoi la girafe a un long cou". Dans ce livre, on découvre le jeu "Dans ma calebasse il y a...", le but du jeu étant de dire à chaque fois un mot de plus en reprenant depuis le début. Par exemple :
-Joueur 1 : "Dans ma calebasse il y a une pierre."
-Joueur 2 : 'Dans ma calebasse il y a une pierre, une plume."
-Joueur 1 : "Dans ma calebasse il y a une pierre, une plume, une mangue."
-etc.
   Nous avons donc suivi la règle de ce jeu mais avec les lettres rugueuses. Au lieu de dire un objet, nous nommons les lettres, en les montrant. Par exemple : 
-Grand Souriceau : "Dans ma calebasse il y un aaa" (il montre le a)
-Maman : "Dans ma calebasse il y a un aaa (je montre le a) un ggg (je montre le g)".
-Grand Souriceau : "Dans ma calebasse il y un aaa (il montre le a) un ggg (il montre le g) un lll (il montre le l).
-etc.
Grand Souriceau adorant le jeu de la calebasse, cette activité est l'une de ses préférées ! Nous disons dans ma calebasse car nous sommes partis du livre, mais on peut dire autre chose : dans ma valise, dans mon panier, dans mes poches, etc. Le réalisme n'est pas vraiment de mise :-)

   Voilà quelques exemples qui montrent comment on peut jouer avec les lettres rugueuses. Comme il existe sûrement beaucoup d'autres façons de faire, n'hésitez pas à faire partager les vôtres ici !

mercredi 15 mai 2013

Un peintre / Une oeuvre

   Lors de notre dernier petit voyage en France, je me suis accordée un plaisir bien particulier : faire la razzia des magazines et journaux. Tous ne se valent pas mais certains sont vraiment très intéressants. Je suis donc allée dans une presse, j'étais accompagnée de Grand Souriceau. Soudain il me dit : "Maman regarde, là c'est Picasso !". Je regarde la couverture du magazine qu'il me montre. Effectivement, il a bien reconnu Picasso (nos précédentes "leçons" ont donc porté leurs fruits). Mais je n'ai pu m'empêcher de me dire par la suite : non, ce n'est pas Picasso, c'est un TABLEAU de Picasso. Et je me suis rendue compte que l'on associait  un tableau à un nom mais jamais, ou très rarement, à un visage. Voilà ce à quoi j'ai voulu remédier en créant des cartes de nomenclatures qui associe le visage d'un peintre à son tableau le plus connu/représentatif. 
   Ces cartes n'ont pas pour but de faire apprendre par cœur à l'enfant quel "visage" a peint tel ou tel tableau, mais juste d'avoir une idée de ce à quoi pouvait bien ressembler tel ou tel peintre. Nous observons chaque couple de cartes un par un, on en parle, mes deux souriceaux posent des questions, on observe d'autres tableaux du même peintre...Je découvre leur sensibilité : Grand Souriceau adore Manet (devant Le déjeuner sur l'herbe il s'est exclamé : "Oh que c'est joli ça !!") et Petit Souriceau aime beaucoup les soupes Campbell d'Andy Warhol. C'est une vraie plongée dans le monde de la peinture...

   J'ai créé énormément de cartes (et encore, je n'ai pas mis TOUS les peintres existants) : il s'agit donc plutôt d'une banque d'images que de cartes de nomenclatures à proprement parler. Ces cartes (appelons-les comme ça tout de même) sont rangées dans des pochettes par ordre alphabétique (pas dans la pochette même, mais pour la répartition dans les pochettes).

 Un aperçu de l'ensemble

La pochette (fabrication)

Et toujours les gommettes d'auto-correction

Les utilisations des cartes : 

Pour les petits

   Pour les plus petits, l'utilisation de ces cartes sera des plus simples : il suffit de montrer les tableaux à l'enfant et d'en parler ou de le laisser en parler. Pour les enfants qui ne savent pas encore parler mais qui s'intéressent aux images vous pouvez très bien montrer les cartes en les commentant de façon simple : "Tu as vu il y a plein de petits points sur ce tableau.", "Regarde ce pont comme est joli.", etc. Évitez peut-être dans les premiers temps les tableaux un peu complexes ou ceux qui dégagent une ambiance un peu délicate : je ne suis pas certaine que les petits soient très réceptifs au Radeau de la Méduse ou à du Basquiat...
   Ces cartes serviront surtout de support pour faire entrer l'enfant dans le monde de la peinture. Elles sont là pour discuter, pas pour être analysées. D'ailleurs lors des premières présentations, il n'est pas forcément nécessaire d'y associer le peintre ;  il y a déjà tant à dire sur un tableau...!

Quelques exemples

Pour les plus grands

   Même avec un enfant plus grand, il est toujours intéressant de parler d'un tableau. Bien sûr cette fois, le sujet sera approfondi -en fonction de l'âge, de l'intérêt et du vocabulaire de l'enfant. Par exemple avec Grand Souriceau (qui adore l'art pictural) nous pouvons rester de longs moments sur un tableau : nous faisons des recherches sur ce tableau, sur le peintre (sa vie, son époque...) sur ses autres tableaux, en utilisant Internet ou les livres d'art que nous avons à la maison. Puis nous disons ce que nous aimons, ce que nous aimons moins voir pas du tout ; parfois nous nous en inspirons pour les activités artistiques. Les champs d'action qu'ouvrent ces cartes sont vraiment vastes. 
   Avec Petit Souriceau nous faisons la même chose, mais un peu moins poussé. Nous commentons un ou deux tableaux : ses couleurs, ses formes (plutôt arrondies, plutôt carrées...) puis nous y associons le peintre et nous parlons de lui succinctement. Petit Souriceau aime beaucoup étaler les cartes par terre et choisir celles qu'il aime bien.
   Quand mes souriceaux ont commencé à connaître plusieurs tableaux et les peintres qui les ont réalisés, nous nous sommes servis de ces cartes comme jeu d'association : je commence par placer les cartes en paires, en disant le nom du peintre puis le nom de l’œuvre. Par exemple : "Picasso (je pose la carte du portrait sur le sol) a peint Les demoiselles d'Avignon (je pose la carte du tableau)." Une fois toutes les cartes posées, l'enfant les mélange et refait les mises en paires. Selon l'âge de l'enfant et ses connaissances, le nombre de cartes varie : commencer toujours par un petit nombre et éviter d'en mettre trop, ce qui pourrait décourager votre petit bout de chou. 


Pour les encore plus grands

Rien ne vous empêche de vous servir de ces cartes pour mettre en place des petits jeux :
  • un loto : les joueurs prennent plusieurs cartes (oeuvres OU peintres) et les cartes à associer sont mises en tas -faces cachées- au centre. Chaque joueur pioche à tour de rôle une carte : soit il peut l'associer à une de ces cartes, soit il ne peut et le remet au centre. Pour pouvoir faire ce jeu, il faut que la personne qui pioche ferme les yeux en piochant, vu qu'il y a les gommettes d'auto-correction (sinon ne pas mettre de gommettes).
  • les devinettes : je montre la carte d'un tableau et l'enfant doit me dire le nom du peintre (ou me montrer la carte le représentant).
  • les tris : nous jouons parfois à trier les cartes. Par couleurs, par formes, par thèmes (la nature, une image "sombre", etc.). Les possibilités sont vastes !
  • une histoire de l'art : munissez-vous des dates de réalisations des tableaux et d'un bon couloir ! A gauche poser le tableau qui a été peint en premier, à côté celui qui a été peint ensuite, et ainsi de suite...Pour les tableaux peints la même année, vous pouvez les mettre les uns en dessous des autres. Cette activité permet de voir les évolutions de la peinture.
   Je suis certaine qu'il existe d'autres moyens d'utiliser ces cartes...aussi si vous les télécharger et que vous avez de nouvelles idées d'utilisations, n'hésitez pas à nous les faire partager ici !!

   Ces cartes m'ont pris du temps, mais je suis contente du résultat final. Bien évidemment, il manque des peintres, mais rien ne vous empêche de créer de nouvelles cartes sur le même modèle avec les peintres manquants ou ceux qui vous tiennent particulièrement à cœur. Comme vous le savez, j'ai encore du mal à maîtriser tous les outils informatiques que l'on peut trouver sur un ordinateur ou Internet ; voilà pourquoi je n'ai pas réussi à faire un ou plusieurs "gros" fichiers : chaque page ne contient que deux peintres et deux tableaux (quatre images). L'inconvénient : tout ça prend un peu de temps à télécharger. L'avantage : vous pouvez télécharger "à la carte" -au fur et à mesure- les peintres qui vous parlent, vous inspirent, vous attirent...

Arcimboldo / Basquiat
Botticelli / Chagall
Cézanne / Courbet
Dali / Delacroix
Degas / De Vinci
Fragonard / Gauguin
Gericault / Goya
Hopper / Hundertwasser
Kahlo / Ingres
Kandinsky / Klimt
Le Douanier Rousseau / Magritte
Manet / Matisse
Michel-Ange / Miro
Mondrian / Monet
Mucha / Munch
Niki de Saint Phalle / Picasso
Pollock / Raphaël
Rembrandt / Renoir
Turner / Van Gogh
Vermeer / Warhol

En utilisant les cartes, je me suis rendue compte que j'avais fait quelques oublis importants, les voici :

Magritte / Rubens
Toulouse-Lautrec / Lichtenstein

   Certains tableaux (par exemple Arcimboldo) ne sont pas bien centrés (au niveau de la hauteur) et cela est dû à la conversion en PDF. Ce n'est pas dramatique, mais si cela vous gêne, n'hésitez pas à me le dire, je verrai ce que je peux faire.
   Comme vous vous en doutez, ces cartes m'ont pris énormément de temps à faire, alors un petit mot si vous les téléchargez ou un petit lien si vous en parlez sur votre blog sont les bienvenus  :-)

lundi 13 mai 2013

Les lettres rugueuses - Fabrication maison

   Comme nous possédons l'alphabet mobile d'Absorbent Minds, j'ai opté pour les voyelles bleues et les consonnes rouges. L'inverse est tout à fait possible, il suffit de rester cohérent et de choisir les mêmes couleurs pour les lettres rugueuses et l'alphabet mobile.

Voici le matériel :
-26 supports plats en bois médium, 15x25cm, trouvés ici.
-de la peinture acrylique (rouge et bleu ciel, ici)
-des feuilles abrasives, grain fin, chez Castorama
-le gabarit des lettres cursives minuscules (j'ai pris cette police)
-un rouleau, des ciseaux, de la colle, du vernis...

Et voici la démarche :
-Peindre, à l'aide du rouleau, chaque support (une ou deux couches, selon la qualité de la peinture). Une fois la peinture sèche, j'ai ajouté une couche de vernis pour peinture acrylique.

 

   Grand Souriceau a voulu participer activement ! C'est loin d'être uniforme mais il était si fier que je n'ai rien repris devant lui. J'ai attendu qu'il soit couché pour passer une deuxième couche. Les rouges étaient déjà peintes. A propos de ces supports, je sais que la plupart du temps, tous n'ont pas la même taille. Pour des raisons pratiques, les miens si (mais ils ne se tiennent pas tous dans le même sens).

-Imprimer les gabarits, les découper, et les décalquer A L'ENVERS sur l'envers du papier de verre. Puis découper ces lettres (on obtient l'alphabet en lettres de papier de verre). Il ne reste plus qu'à les coller sur nos supports. Je n'ai pas pu prendre de photos de ces deux dernières étapes, mais la marche à suivre est exactement la même que pour les chiffres rugueux.

Et voici quelques lettres pour exemple :

Les chiffres rugueux - Fabrication maison

   Pour la fabrication des chiffres rugueux, toutes les bases sont les mêmes (peindre une planchette de bois, décalquer les chiffres sur du papier de verre, etc.) mais chacun(e) a sa façon de faire ; voici la mienne :

Matériel :
-10 supports plats en bois médium, 15x25cm, trouvés ici.
-de la peinture acrylique (j'ai pris de la verte, d'un tube que j'avais déjà à la maison : le vert fixe clair )
-un lot de 3 feuilles abrasives, grain fin, chez Castorama (je n'en ai utilisé que 2)
-le gabarit des chiffres rugueux (j'ai pris les premiers sur ce site)
-un rouleau, des ciseaux, de la colle, du vernis...

Démarche :
-Peindre, à l'aide du rouleau, chaque support (une ou deux couches, selon la qualité de la peinture). Une fois la peinture sèche, j'ai ajouté une couche de vernis pour peinture acrylique.


-Imprimer les gabarits, les découper, et les décalquer A L'ENVERS sur l'envers du papier de verre. En mots ça devient vite compliqué, alors voici trois petites photos :


-Découper ces chiffres. On obtient 10 chiffres (de 0 à 9) en papier de verre. Il ne reste plus qu'à les coller sur nos supports.


   J'ai mis un petit "marqueur" en bas de chaque chiffre. Certains le font aussi, d'autres le déconseillent, d'autres encore ne le font que pour le 6 et le 9.
   Pour résumer :  c'est facile comme tout, pas cher et ça ne prend pas trop de temps !

Les pots à crayons - Fabrication maison

   A chaque fois que quelqu'un nous rend visite, j'ai droit aux compliments concernant le rangement des crayons. Et les mamans s'empressent de dire à leur(s) enfant(s) qu'ils pourront faire pareil à la maison. C'est en général à ce moment-là que je précise que je n'ai rien inventé et que cette façon de présenter les crayons vient tout droit de la pédagogie Montessori. Là deux suites : soit on me demande ce qu'est la pédagogie Montessori, soit la personne n'en a absolument rien à faire et passe directement à la partie "travaux pratiques".
J'ai déjà parlé de l'importance de l'ordre chez Montessori, je n'y reviendrai donc pas pour l'instant. Ici je voulais juste vous donner les indications pour fabriquer vous-mêmes vos pots à crayons, ceux où le matériel est rangé par couleurs :

Photo Absorbent Minds

Avant de passer aux détails, voici un petit aperçu des nôtres :


   Ça en jette peut-être un peu moins (d'autant plus que la photo n'est pas des plus réussie) mais le but recherché est là : donner à l'enfant l'envie de se servir de ses crayons. Et cette façon de les ranger par couleurs est beaucoup plus attrayante qu'une trousse fourre-tout. A la maison, dans les pots, nous mettons aussi bien les crayons que les feutres. Les enfants aiment y piocher et surtout chercher le bon pot au moment de ranger.
Cette réalisation ne coûte presque rien : juste un peu de matériel et de temps. 

Pour les réaliser, j'ai eu besoin de :
-11 pots (chez nous des pots d'olives vertes)
-de la peinture pour le verre (les petits pots chez 10doigts.fr sont très pratiques)
-du ruban adhésif crêpé (on en trouve partout, par exemple chez 10doigts toujours)
-des pinceaux

Réalisation :
-Mangez des olives (ou n'importe quoi d'autre, du moment que vous pouvez récupérer les pots en verre). Lavez les pots et enlevez les étiquettes. C'est finalement l'étape la plus longue : on mange rarement 11 pots d'olives en une fois. Pour être bien certaine qu'il ne reste plus de traces d'étiquettes, j'ai finalisé en passant un coup de dissolvant à l'aide d'un coton.

-Une fois que vos pots sont bien nets, placez-y le ruban adhésif afin de délimiter l'espace que vous désirez peindre. 


-L'étape suivante prend un peu de temps, mais rien de bien méchant : il faut peindre chaque pot d'une couleur différente. Pour être sûr de ne pas en oublier, il vous suffit de regarder un catalogue de matériel Montessori. Petit rappel quand même : blanc, rose, jaune, orange, rouge, violet, bleu, verre, gris, marron et noir.


-Passez une seconde couche si vous souhaitez un rendu vraiment "net et opaque" ou laissez ainsi si le résultat vous satisfait. Dans tous les cas, une fois la peinture sèche, ôtez le ruban adhésif. 

-Et voilà, c'est fini ! Il ne vous reste plus qu'à leur trouver une place. 

 A la maison...

   J'ai trouvé ce cadre à 3€ (en promo) chez Auchan et il est tout à fait approprié comme décoration au-dessus des pots de couleurs. Pour leur classement/rangement, je me suis référée au catalogue d'Absorbent Minds. Parfois les enfants placent quelques pots sur la table pour dessiner puis les rangent seuls, ils ne sont donc pas toujours dans le même ordre : je ne pense pas que cela soit dramatique ! Sur l'étagère d'en-dessous, on peut voir quelques formes à dessin. Celles-ci sont en plastique et je les ai achetées sur le site montessoristreet.fr. (les feuilles viennent de chez absorbentminds et le plateau de chez 10doigts).